Le cinéma de Thibault

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Croze Marie-Josée : biographie et filmographie



Biographie


Née à Montréal, Marie-Josée Croze est une adolescente réservée qui s'épanouit sur les planches avant d'enchainer les rôles dans des séries télévisées canadiennes. C'est dans un film de Gilles Carle, La Postière, que la comédienne fait sa première apparition sur grand écran en 1992.

En 1999, elle effectue un premier séjour en France, pour y tourner le moyen-métrage HLA identique, avant d'accéder à la reconnaisance un an plus tard avec Maelström de Denis Villeneuve, qui fait le tour des festivals et lui vaut le Genie - le "Cesar" canadien - de la meilleure actrice. Elle prend part en 2001 à Ararat, réalisé par l'un de ses plus fameux compatriotes, Atom Egoyan, et dans lequel elle campe avec justesse une jeune femme révoltée et avide de vérité. Mais c'est avec une autre oeuvre chorale, Les Invasions barbares de l'impertinent Denys Arcand que vient la consécration : l'actrice décroche, grâce à sa subtile prestation de junkie, tout en violence contenue, le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 2003.

Le public français est sous le charme de la Québecoise, qui tourne alors avec des auteurs comme Laurence Ferreira Barbosa ou Jean-Pierre Denis (La Petite Chartreuse) et donne la réplique à Edouard Baer dans Mensonges et trahisons (2004). Désormais associée à des projets de grande envergure, elle est choisie par Spielberg pour incarner une espionne aussi redoutable que troublante dans Munich en 2006. Devenue une actrice de premier plan dans le cinéma français, elle hante Ne le dis à personne de Guillaume Canet et interprète la mère de Jacquou Le Croquant. Epouse délaissée par Albert Dupontel dans Deux jours à tuer, cette comédienne à la fois sensible et énergique se révèle aussi crédible en douce orthophoniste de Mathieu Amalric (Le Scaphandre et le papillon, 2007) qu'en altermondialiste exaltée (Le Nouveau protocole, 2008). Un autre rôle de femme affirmée lui est offert à l’occasion du nouveau film de Tony Gatlif, Liberté. Elle y campe le personnage de Mademoiselle Lundi, l’institutrice du village de Saint Amont, humaniste et fervente républicaine qui se bat pour la scolarisation d’enfants tsiganes. Tout en retenue, cette fois, elle joue les jeunes femmes insaisissables en 2009, émouvante en amante inoubliable dans Je l'aimais de Zabou Breitman (adapté du roman d’Anna Gavalda) et en mère révoltée dans Mères et filles de Julie Lopes-Curval. En compagnie de Jean Dujardin dans Un balcon sur la mer, Nicole Garcia lui offre son rôle le plus ambigu, un personnage oscillant entre la froideur d’une Kim Novak et la fragilité d’une femme-enfant encore attachée à un passé marqué par la guerre d’Algérie.

Filmographie complète de Marie-Josée Croze avec mes notes sur 20

Another Kind Of Silence de Santiago Amigorena - Prochainement

Un balcon sur la mer de Nicole Garcia - 2010 11

Liberté de Tony Gatlif - 2010 13

Vivre ! de Yvon Marciano - 2009 12

Mères et filles (2009), de Julie Lopes-Curval 16

Je l'aimais (2009), de Zabou Breitman 12

Après l'océan (2009), de Eliane de Latour

Deux jours à tuer (2008), de Jean Becker 18

Le Nouveau protocole (2008), de Thomas Vincent 16

Nothing (2007), de Vincenzo Natali

Le Scaphandre et le Papillon (2007), de Julian Schnabel 17

Jacquou Le Croquant (2007), de Laurent Boutonnat 17

Ne le dis à personne (2006), de Guillaume Canet 18

Munich (2006), de Steven Spielberg 17


La Memoire des autres (2006), de Pilar Anguita-Mackay

La Petite Chartreuse (2005), de Jean-Pierre Denis

Ordo (2004), de Laurence Ferreira Barbosa

Mensonges et trahisons et plus si affinités... (2004), de Laurent Tirard 16

Taking lives, destins violés (2004), de D.J. Caruso 16


Les Oiseaux du ciel (2004), de Eliane de Latour

Les Invasions barbares (2003), de Denys Arcand 18

Ararat (2002), de Atom Egoyan

Des chiens dans la neige (2002), de Michel Welterlin

Ascension (2002), de Karim Hussain

Maelström (2001), de Denis Villeneuve

Terre champ de bataille (2000), de Roger Christian

HLA identique (1999), de Thomas Briat

La Florida (1993), de Georges Mihalka

La Postière (1992), de Gilles Carle



09/07/2009
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