Biographie
Daniel Prévost est né et a passé son enfance dans un milieu ouvrier. Il sort de l'école dramatique de la rue Blanche avec un premier prix de comédie et décroche, en 1964, un rôle au théâtre dans Un certain M. Blot, aux côtés de Michel Serrault. Deux autres rencontres importantes jalonnent ses débuts : Bobby Lapointe, avec lequel il écume les cabarets, et Jean Yanne, dont il devient l'un des acteurs fétiches.
Habitué des émissions comiques de la télévision, il apparaît dès les années soixante chez Jean-Christophe Averty (Les Raisins verts, Douches écossaises), puis dans Les Saintes chéries et La Caméra invisible. Dans le même temps, on le voit faire ses débuts au cinéma dans des films comme Le Roi de coeur (1966) de Philippe de Broca , Erotissimo (1968) de Gérard Pirès (qu'il retrouve deux ans plus tard pour Elle court, elle court la banlieue), et Daniel Prévost commence ses collaborations avec Michel Audiard (Elle cause plus, elle flingue en 1972, Comment réussir quand on est con et pleurnichard en 1974) ou Jean Yanne (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en 1972, Moi y'en a vouloir des sous en 1973).
Le Petit rapporteur (1974), de Jacques Martin, et les sketches loufoques écrits par Gébé et Topor pour Merci Bernard (1980, Jean-Michel Ribes) le font connaître au grand public et comptent parmi ses meilleures participations à des émissions télévisées.
Depuis Uranus (1990, Claude Berri), où son personnage de cheminot communiste pleutre, souffre-douleur de Gérard Depardieu fait merveille, les cinéastes le voient autrement. Enquêtant dans Ville à vendre (1992, Jean-Pierre Mocky), il est un brigadier junkie et coureur peu banal, alors que pour Raoul Ruiz, il revêt la soutane, tentant vainement de réveiller les habitants endormis de L'Oeil qui ment (1993). Ce registre étrange, propre aux deux cinéastes, est idéal pour Daniel Prévost, sans cesse en proie au comique de l'absurde.
Depuis, beaucoup de cinéastes français font appel à lui pour d'importants seconds rôles : Yves Angelo (Le Colonel Chabert, 1994), Gérard Lauzier (Le Plus beau métier du monde, 1996), Philippe Lioret (Tenue correcte exigée, 1997). Il est présent dans trois des plus grands succès français de la fin du XXe siècle : Le Dîner de cons (1997, Francis Veber) pour lequel il obtient l'Oscar du meilleur second rôle, Astérix et Obélix contre César (1998, Claude Zidi) et La Vérite si je mens ! 2 (2000,
Thomas Gilou). Son entrée dans le 21ème siècle lui permet de tourner avec d'illustres réalisateurs comme Jean Becker (Un Crime au paradis) et Alain Resnais (Pas sur la bouche) mais aussi d'apparaître dans deux premiers films, qui révèleront leur réalisateur respectif : Mon idole de Guillaume Canet et La Maison du bonheur de Dany Boon. En 2008, soit près de trente ans après l'émission Merci Bernard, il retrouve Jean-Michel Ribes qui réalise Musée haut, musée bas.
En 2009, il rend hommage à Jean Paul Belmondo dans Un homme et son chien de Francis Huster. La même année, il devient M Moucheboume, le patron du père du Petit Nicolas de Laurent Tirard et est l'ennemi de Lucky Luke de James Huth : le terrible Pat Poker.
Filmographie complète de Daniel Prévost avec mes notes sur 20
De l'amour sinon rien (Prochainement), de Claude Berne
Daniel Prévost est né et a passé son enfance dans un milieu ouvrier. Il sort de l'école dramatique de la rue Blanche avec un premier prix de comédie et décroche, en 1964, un rôle au théâtre dans Un certain M. Blot, aux côtés de Michel Serrault. Deux autres rencontres importantes jalonnent ses débuts : Bobby Lapointe, avec lequel il écume les cabarets, et Jean Yanne, dont il devient l'un des acteurs fétiches.
Habitué des émissions comiques de la télévision, il apparaît dès les années soixante chez Jean-Christophe Averty (Les Raisins verts, Douches écossaises), puis dans Les Saintes chéries et La Caméra invisible. Dans le même temps, on le voit faire ses débuts au cinéma dans des films comme Le Roi de coeur (1966) de Philippe de Broca , Erotissimo (1968) de Gérard Pirès (qu'il retrouve deux ans plus tard pour Elle court, elle court la banlieue), et Daniel Prévost commence ses collaborations avec Michel Audiard (Elle cause plus, elle flingue en 1972, Comment réussir quand on est con et pleurnichard en 1974) ou Jean Yanne (Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil en 1972, Moi y'en a vouloir des sous en 1973).
Le Petit rapporteur (1974), de Jacques Martin, et les sketches loufoques écrits par Gébé et Topor pour Merci Bernard (1980, Jean-Michel Ribes) le font connaître au grand public et comptent parmi ses meilleures participations à des émissions télévisées.
Depuis Uranus (1990, Claude Berri), où son personnage de cheminot communiste pleutre, souffre-douleur de Gérard Depardieu fait merveille, les cinéastes le voient autrement. Enquêtant dans Ville à vendre (1992, Jean-Pierre Mocky), il est un brigadier junkie et coureur peu banal, alors que pour Raoul Ruiz, il revêt la soutane, tentant vainement de réveiller les habitants endormis de L'Oeil qui ment (1993). Ce registre étrange, propre aux deux cinéastes, est idéal pour Daniel Prévost, sans cesse en proie au comique de l'absurde.
Depuis, beaucoup de cinéastes français font appel à lui pour d'importants seconds rôles : Yves Angelo (Le Colonel Chabert, 1994), Gérard Lauzier (Le Plus beau métier du monde, 1996), Philippe Lioret (Tenue correcte exigée, 1997). Il est présent dans trois des plus grands succès français de la fin du XXe siècle : Le Dîner de cons (1997, Francis Veber) pour lequel il obtient l'Oscar du meilleur second rôle, Astérix et Obélix contre César (1998, Claude Zidi) et La Vérite si je mens ! 2 (2000,
Thomas Gilou). Son entrée dans le 21ème siècle lui permet de tourner avec d'illustres réalisateurs comme Jean Becker (Un Crime au paradis) et Alain Resnais (Pas sur la bouche) mais aussi d'apparaître dans deux premiers films, qui révèleront leur réalisateur respectif : Mon idole de Guillaume Canet et La Maison du bonheur de Dany Boon. En 2008, soit près de trente ans après l'émission Merci Bernard, il retrouve Jean-Michel Ribes qui réalise Musée haut, musée bas.
En 2009, il rend hommage à Jean Paul Belmondo dans Un homme et son chien de Francis Huster. La même année, il devient M Moucheboume, le patron du père du Petit Nicolas de Laurent Tirard et est l'ennemi de Lucky Luke de James Huth : le terrible Pat Poker.
Filmographie complète de Daniel Prévost avec mes notes sur 20
De l'amour sinon rien (Prochainement), de Claude Berne
Les Petits ruisseaux (2010), de Pascal Rabaté 16
Lucky Luke (2009), de James Huth 17
Le Petit Nicolas (2009), de Laurent Tirard 17
Un homme et son chien (2009), de Francis Huster 14
Home Sweet Home (2008), de Didier Le Pêcheur 13
Musée haut, musée bas (2008), de Jean-Michel Ribes 17
La Maison du bonheur (2006), de Dany Boon 16
Curriculum (2006), de Alexandre Moix
Surnombre (2006), de Sören Prévost
Pas sur la bouche (2003), de Alain Resnais 17
La Méthode Bourchnikov (2003), de Grégoire Sivan
Mon idole (2002), de Guillaume Canet 16
Coup franc indirect (2002), de Youcef Hamidi
Le Soleil au-dessus des nuages (2001), de Eric Le Roch
Un Crime au paradis (2001), de Jean Becker 15
La Vérite si je mens ! 2 (2001), de Thomas Gilou 17
Les Insaisissables (2000), de Christian Gion
Vive nous ! (2000), de Camille de Casabianca
Astérix et Obélix contre César (1999), de Claude Zidi 14
Le Dîner de cons (1998), de Francis Veber 18
Un Grand cri d'amour (1998), de Josiane Balasko 11
Le Comédien (1997), de Christian de Chalonge
Droit dans le mur (1997), de Pierre Richard
Violetta, la reine de la moto (1997), de Guy Jacques
Tenue correcte exigée (1997), de Philippe Lioret 16
Les Pieces a trous (1997), de Pierrot de Heusch
Le Plus beau métier du monde (1996), de Gérard Lauzier 14
Ma femme me quitte (1996), de Didier Kaminka
Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux... mais pas ensemble (1995), de Philippe de Broca
Les Faussaires (1994), de Frédéric Blum
Le Colonel Chabert (1994), de Yves Angelo 17
La Faute (1994), de Karel Prokop
L'Oeil qui ment (1993), de Raoul Ruiz
Une Journée chez ma mère (1993), de Dominique Cheminal
Room Service (1992), de Georges Lautner
Ville à vendre (1992), de Jean-Pierre Mocky
Dis-moi qui tu hais (1991), de Jean-Pierre Mocky
Uranus (1990), de Claude Berri 16
Liberté, égalité, choucroute (1985), de Jean Yanne
Tranches de vie (1985), de François Leterrier
Vive le fric (1984), de Raphael Delpard
Adieu foulards (1983), de Christian Lara
Mon curé chez les thaïlandaises (1983), de Robert Thomas
Ca va pas être triste (1983), de Pierre Sisser
Prends ton passe-montagne, on va à la plage (1983), de Eddy Matalon
Fais gaffe à la gaffe (1981), de Paul Boujenah
Voulez-vous un bébé Nobel ? (1980), de Robert Pouret
Rien ne va plus (1979), de Jean-Michel Ribes
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette (1979), de Jean Yanne
L'Associé (1979), de René Gainville Zephir
Sacrés gendarmes (1979), de Bernard Launois
Monsieur Marcel-Marius (1977), de Richard Guillon
Un Mari c'est un mari (1976), de Serge Friedman
Cours après moi que je t'attrape (1976), de Robert Pouret
La Situation est grave... mais pas désespérée (1976), de Jacques Besnard
Trop c'est trop (1975), de Didier Kaminka
Les Chinois à Paris (1974), de Jean Yanne
Y'a un os dans la moulinette (1974), de Raoul André
La Bonne nouvelle (1974), de André Weinfeld
La Dernière bourrée à Paris (1973), de Raoul André
Elle court, elle court la banlieue (1973), de Gérard Pirès
L'An 01 (1973), de Jacques Doillon
Moi y'en a vouloir des sous (1973), de Jean Yanne
Juliette et Juliette (1973), de Remo Forlani
La Gueule de l'emploi (1973), de Jacques Rouland
Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1973), de Michel Audiard
Le Concierge (1973), de Jean Girault
Je sais rien mais je dirai tout (1973), de Pierre Richard
Le Permis de conduire (1973), de Jean Girault
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972), de Jean Yanne 15
La Belle affaire (1972), de Jacques Besnard
Elle cause plus, elle flingue (1972), de Michel Audiard
Laisse aller... c'est une valse (1971), de Georges Lautner
Caméléon (1970), de René Couderc
Les Voisins n'aiment pas la musique (1970), de Jacques Fansten
La Fête des mères (1969), de Gérard Pirès
Erotissimo (1968), de Gérard Pirès
Le Roi de coeur (1966), de Philippe de Broca
Lucky Luke (2009), de James Huth 17
Le Petit Nicolas (2009), de Laurent Tirard 17
Un homme et son chien (2009), de Francis Huster 14
Home Sweet Home (2008), de Didier Le Pêcheur 13
Musée haut, musée bas (2008), de Jean-Michel Ribes 17
La Maison du bonheur (2006), de Dany Boon 16
Curriculum (2006), de Alexandre Moix
Surnombre (2006), de Sören Prévost
Pas sur la bouche (2003), de Alain Resnais 17
La Méthode Bourchnikov (2003), de Grégoire Sivan
Mon idole (2002), de Guillaume Canet 16
Coup franc indirect (2002), de Youcef Hamidi
Le Soleil au-dessus des nuages (2001), de Eric Le Roch
Un Crime au paradis (2001), de Jean Becker 15
La Vérite si je mens ! 2 (2001), de Thomas Gilou 17
Les Insaisissables (2000), de Christian Gion
Vive nous ! (2000), de Camille de Casabianca
Astérix et Obélix contre César (1999), de Claude Zidi 14
Le Dîner de cons (1998), de Francis Veber 18
Un Grand cri d'amour (1998), de Josiane Balasko 11
Le Comédien (1997), de Christian de Chalonge
Droit dans le mur (1997), de Pierre Richard
Violetta, la reine de la moto (1997), de Guy Jacques
Tenue correcte exigée (1997), de Philippe Lioret 16
Les Pieces a trous (1997), de Pierrot de Heusch
Le Plus beau métier du monde (1996), de Gérard Lauzier 14
Ma femme me quitte (1996), de Didier Kaminka
Les hommes et les femmes sont faits pour vivre heureux... mais pas ensemble (1995), de Philippe de Broca
Les Faussaires (1994), de Frédéric Blum
Le Colonel Chabert (1994), de Yves Angelo 17
La Faute (1994), de Karel Prokop
L'Oeil qui ment (1993), de Raoul Ruiz
Une Journée chez ma mère (1993), de Dominique Cheminal
Room Service (1992), de Georges Lautner
Ville à vendre (1992), de Jean-Pierre Mocky
Dis-moi qui tu hais (1991), de Jean-Pierre Mocky
Uranus (1990), de Claude Berri 16
Liberté, égalité, choucroute (1985), de Jean Yanne
Tranches de vie (1985), de François Leterrier
Vive le fric (1984), de Raphael Delpard
Adieu foulards (1983), de Christian Lara
Mon curé chez les thaïlandaises (1983), de Robert Thomas
Ca va pas être triste (1983), de Pierre Sisser
Prends ton passe-montagne, on va à la plage (1983), de Eddy Matalon
Fais gaffe à la gaffe (1981), de Paul Boujenah
Voulez-vous un bébé Nobel ? (1980), de Robert Pouret
Rien ne va plus (1979), de Jean-Michel Ribes
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette (1979), de Jean Yanne
L'Associé (1979), de René Gainville Zephir
Sacrés gendarmes (1979), de Bernard Launois
Monsieur Marcel-Marius (1977), de Richard Guillon
Un Mari c'est un mari (1976), de Serge Friedman
Cours après moi que je t'attrape (1976), de Robert Pouret
La Situation est grave... mais pas désespérée (1976), de Jacques Besnard
Trop c'est trop (1975), de Didier Kaminka
Les Chinois à Paris (1974), de Jean Yanne
Y'a un os dans la moulinette (1974), de Raoul André
La Bonne nouvelle (1974), de André Weinfeld
La Dernière bourrée à Paris (1973), de Raoul André
Elle court, elle court la banlieue (1973), de Gérard Pirès
L'An 01 (1973), de Jacques Doillon
Moi y'en a vouloir des sous (1973), de Jean Yanne
Juliette et Juliette (1973), de Remo Forlani
La Gueule de l'emploi (1973), de Jacques Rouland
Comment réussir quand on est con et pleurnichard (1973), de Michel Audiard
Le Concierge (1973), de Jean Girault
Je sais rien mais je dirai tout (1973), de Pierre Richard
Le Permis de conduire (1973), de Jean Girault
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972), de Jean Yanne 15
La Belle affaire (1972), de Jacques Besnard
Elle cause plus, elle flingue (1972), de Michel Audiard
Laisse aller... c'est une valse (1971), de Georges Lautner
Caméléon (1970), de René Couderc
Les Voisins n'aiment pas la musique (1970), de Jacques Fansten
La Fête des mères (1969), de Gérard Pirès
Erotissimo (1968), de Gérard Pirès
Le Roi de coeur (1966), de Philippe de Broca