Le cinéma français est à nouveau en deuil. Le comédien belge Pierre Vaneck est décédé le dimanche 31 janvier 2010 à l'âge de 78 ans des suites d'une opération cardiaque non supportée.
Né le 15 avril à Langson au Viêtnam d'un père officier belge, Pierre Auguste Van Hecke, dit Pierre Vaneck, passe sa jeunesse à Anvers avant de poursuivre des études de médecine à Paris. Après quelques temps, il décide de s'inscrire aux Cours d'Art Dramatique de René Simon, pour aboutir à ceux du Conservatoire. En attendant de décrocher son premier rôle, il arrondi ses fins de mois en fabricant des courroies dans une usine et en contant des poèmes de François Villon dans des cabarets de la Rive Gauche.
Il fait ses premières armes sur les planches, au théâtre Saint-Martin en décrochant, en 1952, le rôle de Louis XIII, dans une nouvelle adaptation du livre de Alexandre Dumas Père, Les Trois Mousquetaires. Deux ans après, il joue pour la première fois au cinéma dans Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier en 1955. Cette première apparition au septième art, fixe immédiatement son image de jeune premier romantique.
Il va essayer, par la suite, de se débarrasser de cette image qui lui colle à la peau, en enchaînant des participations avec Pierre Kast (La Morte Saison des amours, 1961, qu'il retrouvera également pour Vacances portugaises en 1963, et pour Le Soleil en face en 1980) ou Carlos Vilardebo (Les Iles enchantées, 1966), qui remportent des succès d'estime. C'est pour cette raison qu'il acceptera des rôles violents et exposés, comme dans Pardonnez nos offenses de Robert Hossein, dans Celui qui doit mourir de Jules Dassin, réalisés la même année (1956), ou encore Une Balle dans le canon, de Michel Deville, sorti en 1958.
Malgré ses rôles dans des œuvres connues et reconnues (Les Amours célèbres de Michel Boisrond, Paris brûle-t-il ? de René Clément) , il prend peu à peu ses distances à l'égard du cinéma : Vent d'est (Robert Enrico, 1993), Furia (Alexandre Aja, 2000), Là-bas, mon pays (Alexandre Arcady, 2000), La Science des rêves (Michel Gondry, 2006) sont ses dernières apparitions. Son ultime rôle : dans Deux jours à tuer de Jean Becker où il incarnait le père d'Antoine interprété par Albert Dupontel. Ce rôle lui vaut une nomination aux Césars 2009.
Il était marié à Sophie Becker, fille et sœur des réalisateurs Jacques Becker et Jean Becker. Ses petits-enfants, Aurélie et Thibaud Vaneck, sont deux acteurs de la série télévisée à succès Plus belle la vie.
Filmographie complète de Pierre Vaneck avec mes notes sur 20
Deux jours à tuer de Jean Becker - 2008 18
La Science des rêves de Michel Gondry - 2006 16
Là-bas, mon pays de Alexandre Arcady - 2000 15
Furia de Alexandre Aja - 2000
Vent d'est de Robert Enrico - 1993
Les Enfants du vent de Krzystof Rogulski - 1991
Les Pyramides bleues de Arielle Dombasle - 1988
Le Coeur musicien de Frédéric Rossif - 1987
Sweet country de Michael Cacoyannis - 1987
L'année des méduses de Christopher Frank - 1984
Erendira de Ruy Guerra - 1983
Cinq-mars de Jean-Claude Brialy - 1981
Le Soleil en face de Pierre Kast - 1980
La Légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard - 1980
Pablo Picasso, peintre de Frédéric Rossif - 1979
Georges Braque ou le Temps different de Frédéric Rossif - 1974
L'Ironie du sort de Edouard Molinaro - 1974
Le Seuil du vide de Jean-François Davy - 1974
Biribi de Daniel Moosmann - 1971
Les Patates de Claude Autant-Lara - 1969
Maldonne de Sergio Gobbi - 1968
L'Etrangère de Sergio Gobbi - 1966
Paris brûle-t-il ? de René Clément - 1966
Les Iles enchantées de Carlos Vilardebo - 1965
Vacances portugaises de Pierre Kast - 1963
Amours célébres de Michel Boisrond - 1961
Un Nommé La Rocca de Jean Becker - 1961
La Morte Saison des amours de Pierre Kast - 1960
Merci Natércia de Pierre Kast - 1960
Une Balle dans le canon de Michel Deville, Charles Gérard - 1958
Thérèse Etienne de Denys de La Patellière - 1958
La Moucharde de Guy Lefranc - 1958
Celui qui doit mourir de Jules Dassin - 1956
Pardonnez nos offenses de Robert Hossein - 1956
Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - 1955
Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier - 1955
Né le 15 avril à Langson au Viêtnam d'un père officier belge, Pierre Auguste Van Hecke, dit Pierre Vaneck, passe sa jeunesse à Anvers avant de poursuivre des études de médecine à Paris. Après quelques temps, il décide de s'inscrire aux Cours d'Art Dramatique de René Simon, pour aboutir à ceux du Conservatoire. En attendant de décrocher son premier rôle, il arrondi ses fins de mois en fabricant des courroies dans une usine et en contant des poèmes de François Villon dans des cabarets de la Rive Gauche.
Il fait ses premières armes sur les planches, au théâtre Saint-Martin en décrochant, en 1952, le rôle de Louis XIII, dans une nouvelle adaptation du livre de Alexandre Dumas Père, Les Trois Mousquetaires. Deux ans après, il joue pour la première fois au cinéma dans Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier en 1955. Cette première apparition au septième art, fixe immédiatement son image de jeune premier romantique.
Il va essayer, par la suite, de se débarrasser de cette image qui lui colle à la peau, en enchaînant des participations avec Pierre Kast (La Morte Saison des amours, 1961, qu'il retrouvera également pour Vacances portugaises en 1963, et pour Le Soleil en face en 1980) ou Carlos Vilardebo (Les Iles enchantées, 1966), qui remportent des succès d'estime. C'est pour cette raison qu'il acceptera des rôles violents et exposés, comme dans Pardonnez nos offenses de Robert Hossein, dans Celui qui doit mourir de Jules Dassin, réalisés la même année (1956), ou encore Une Balle dans le canon, de Michel Deville, sorti en 1958.
Malgré ses rôles dans des œuvres connues et reconnues (Les Amours célèbres de Michel Boisrond, Paris brûle-t-il ? de René Clément) , il prend peu à peu ses distances à l'égard du cinéma : Vent d'est (Robert Enrico, 1993), Furia (Alexandre Aja, 2000), Là-bas, mon pays (Alexandre Arcady, 2000), La Science des rêves (Michel Gondry, 2006) sont ses dernières apparitions. Son ultime rôle : dans Deux jours à tuer de Jean Becker où il incarnait le père d'Antoine interprété par Albert Dupontel. Ce rôle lui vaut une nomination aux Césars 2009.
Il était marié à Sophie Becker, fille et sœur des réalisateurs Jacques Becker et Jean Becker. Ses petits-enfants, Aurélie et Thibaud Vaneck, sont deux acteurs de la série télévisée à succès Plus belle la vie.
Filmographie complète de Pierre Vaneck avec mes notes sur 20
Deux jours à tuer de Jean Becker - 2008 18
La Science des rêves de Michel Gondry - 2006 16
Là-bas, mon pays de Alexandre Arcady - 2000 15
Furia de Alexandre Aja - 2000
Vent d'est de Robert Enrico - 1993
Les Enfants du vent de Krzystof Rogulski - 1991
Les Pyramides bleues de Arielle Dombasle - 1988
Le Coeur musicien de Frédéric Rossif - 1987
Sweet country de Michael Cacoyannis - 1987
L'année des méduses de Christopher Frank - 1984
Erendira de Ruy Guerra - 1983
Cinq-mars de Jean-Claude Brialy - 1981
Le Soleil en face de Pierre Kast - 1980
La Légion saute sur Kolwezi de Raoul Coutard - 1980
Pablo Picasso, peintre de Frédéric Rossif - 1979
Georges Braque ou le Temps different de Frédéric Rossif - 1974
L'Ironie du sort de Edouard Molinaro - 1974
Le Seuil du vide de Jean-François Davy - 1974
Biribi de Daniel Moosmann - 1971
Les Patates de Claude Autant-Lara - 1969
Maldonne de Sergio Gobbi - 1968
L'Etrangère de Sergio Gobbi - 1966
Paris brûle-t-il ? de René Clément - 1966
Les Iles enchantées de Carlos Vilardebo - 1965
Vacances portugaises de Pierre Kast - 1963
Amours célébres de Michel Boisrond - 1961
Un Nommé La Rocca de Jean Becker - 1961
La Morte Saison des amours de Pierre Kast - 1960
Merci Natércia de Pierre Kast - 1960
Une Balle dans le canon de Michel Deville, Charles Gérard - 1958
Thérèse Etienne de Denys de La Patellière - 1958
La Moucharde de Guy Lefranc - 1958
Celui qui doit mourir de Jules Dassin - 1956
Pardonnez nos offenses de Robert Hossein - 1956
Si Paris nous était conté de Sacha Guitry - 1955
Marianne de ma jeunesse de Julien Duvivier - 1955