Séance de rattrapage : Arthur et les Minimoys **
Arthur et les Minimoys de Luc Besson
Synopsis
Comme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l'endormir : ses rêves sont peuplés de tribus africaines et d'inventions incroyables, tirées d'un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu depuis quatre ans.
En observant du plus près le précieux grimoire, Arthur s'aperçoit que son grand-père y a laissé de nombreux indices suggérant qu'un trésor est caché dans le jardin de la maison. Plus incroyable encore, il semblerait qu'un monde invisible à l' ?il nu se cache sous terre, un monde peuplé d'êtres minuscules, appelés les Minimoys.
Du haut de ses dix ans, Arthur est bien décidé à suivre les traces de son grand-père pour passer dans l'autre monde, celui des Minimoys, et découvrir les sept terres qui constituent leur royaume. Mais pour rejoindre ces territoires, il n'y a guère qu'une seule solution : rétrécir, et devenir lui-même un Minimoy...
L'Avis de Thibault
Après Angel A, Luc Besson sort l'artillerie lourde avec son dixième (et dernier ?) film : Arthur et les Minimoys tiré de son livre éponyme vendu à plus d'un million d'exemplaires en France.
Le réalisateur prouve que l'hexagone peut contrer Hollywood et ses studios.
Le film se divise en deux parties. La première est filmée en live avec un casting 5 étoiles : Mia Farrow (l'égérie de Woody Allen) et le charmant et talentueux Freddie Highmore (Charlie et la chocolaterie). Le jeune comédien possède la naïveté de l'enfance mais aussi le professionnalisme d'un acteur adulte. Le décorateur Hughes Tissandier a reconstruit un village américain des années 60, en pleine Normandie. La deuxième partie est consacrée à l'animation en 3D orchestré par Pierre Buffin. Celle-ci est remarquable. Les minimoys sont tellement choux qu'on a envie d'en adopter un.
Il y a tant de Luc Besson dans cette aventure qu'on décide de retourner en enfance et de le suivre comme Alice aux pays des merveilles.
Il y a beaucoup de références cinématographiques de M, le Maudit à Chérie, j'ai rétréci les gosses.
La musique d'Arthur est réussie : un mélange d'Harry Potter, La Guerre des É toiles et Le Seigneur des Anneaux. Rien de plus normal, c'est Eric Serra qui est aux commandes. Pour donner de la voix, le réalisateur a fait appel à des amis : Alain Bashung, Marc Lavoine, Valérie Lemercier, Jean-Paul Rouve - déjà présent dans l'animation Madagascar et dans le court-métrage Premier Voyage -, José Garcia, Dick Rivers, Michel Duchaussoy et Stomy Bugsy. L'événement vient de la performance de Mylène Farmer qui double la princesse Sélénia (Luc Besson a réalisé un clip de Mylène : Que mon coeur lâche). Elle garde toujours la part de mystère qui en fait une icône. Côté américain, le casting n'est pas mal non plus : Madonna, David Bowie et Snoop Doggy Dog. Viennent se rajouter Robert de Niro et Harvey Keitel.
Arthur et les Minimoys est techniquement novateur pour une production française d'envergure internationale mais tout est trop lisse, trop parfait et l'émotion n'est pas au rendez-vous, ce qui empêche de passer d'un bon à un excellent film. Dommage !
Fiche Technique
Genre : Animation, Aventure, Fantastique
Nationalité : Française
Réalisation : Luc Besson
Avec Freddie Highmore et Mia Farrow côté classique et, pour l'animation, les voix de Madonna et Mylène Farmer pour Selena ou David Bowie et Alain Bashung pour Maltazard. On compte également Marc Lavoine, Jean-Paul Rouve, Valérie Lemercier, José Garcia, Stomy Bugsy, Michel Duchaussoy ou Dick Rivers pour la VF.
Durée : 95 minutes
Année de production : 2005
Date de sortie : 13 Décembre 2006
Budget : 65 200 000 euros
N° de visa : 111 103
Adaptation du roman éponyme écrit par Luc Besson
Retour aux articles de la catégorie Séance de rattrapage Années 00 -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 28 autres membres