Biographie
Fille d'un directeur de plate-forme pétrolière, Karin Viard passe la majeure partie de son enfance chez des grands-parents au caractère fantasque. Après deux ans de conservatoire à Rouen, l'adolescente monte à Paris où elle suit les cours de comédie de Vera Gregh et Blanche Salant, avant de tourner dans des courts métrages et quelques téléfilms. Les spectateurs découvrent le tempérament comique de cette rousse pulpeuse en 1989 dans Tatie Danielle et l'année suivante dans Delicatessen. La critique salue bientôt la singularité d'une comédienne qui se métamorphose de film en film, comme en témoignent ses prestations dans La Nage indienne et Emmène-moi, réalisés par les auteurs débutants Xavier Durringer et Michel Spinosa.
Fille d'un directeur de plate-forme pétrolière, Karin Viard passe la majeure partie de son enfance chez des grands-parents au caractère fantasque. Après deux ans de conservatoire à Rouen, l'adolescente monte à Paris où elle suit les cours de comédie de Vera Gregh et Blanche Salant, avant de tourner dans des courts métrages et quelques téléfilms. Les spectateurs découvrent le tempérament comique de cette rousse pulpeuse en 1989 dans Tatie Danielle et l'année suivante dans Delicatessen. La critique salue bientôt la singularité d'une comédienne qui se métamorphose de film en film, comme en témoignent ses prestations dans La Nage indienne et Emmène-moi, réalisés par les auteurs débutants Xavier Durringer et Michel Spinosa.
A partir du milieu des années 90, Karin Viard enchaîne les premiers rôles, ses compositions dans Fourbi de Tanner, Les Randonneurs, la comédie à succès de Philippe Harel et -sur un mode plus sombre- Adultère mode d'emploi étant particulièrement remarquées. En 1999, elle s'impose comme une actrice de premier plan, grâce à deux rôles qui lui permettent de montrer l'étendue de son répertoire. Célibataire débordant d'énergie dans La Nouvelle Eve de Corsini, elle est une femme atteinte d'un cancer dans Haut les coeurs ! de Solveig Anspach, un rôle délicat qui lui vaut le César de la Meilleure actrice en 2000. De plus en plus sollicitée, elle prend part à des comédies chorales telles que Reines d'un jour de Marion Vernoux, et Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc, pour lequel elle décroche un César du Meilleur second rôle féminin en 2002.
Louée pour son abattage (France boutique), Karin Viard se révèle tout aussi convaincante lorsqu'elle incarne des personnages plus en retrait, comme ceux de L'Emploi du temps (2001), du Rôle de sa vie ou du Couperet. Fille dévouée dans L'Enfer, mère déprimée dans La Tête de Maman (2007), cette anti-star enchaîne les projets, retrouvant ses vieux complices Christian Vincent et Catherine Corsini pour de nouvelles comédies de caractères (Les Enfants en 2006, Les Ambitieux en 2007) et tournant aussi en 2006 sous la direction de deux acteurs-réalisateurs, Sam Karmann (La Vérité ou presque) et Bernard Campan (La Face cachée).
Devenue incontournable, elle trône sans contestation mais avec modestie, parmi les actrices françaises les plus sollicitées. Elle participe à des multiples projets, une boulimie passionnée qui s'enchaîne dans des genres différents. Il y a d'abord les "gros", tel que le film attendu de l'année 2008, Paris de Cédric Klapisch, où elle retrouve la moitié du cinéma français au générique. Dans Les Randonneurs à Saint-Tropez, elle rejoint une équipe qui l'avait révélée au grand public dix ans auparavant.
Elle reste parallèlement attachée à défendre des projets moins médiatiques mais à l'engagement artistique marqué, comme en témoigne sa participation aux côtés de Mathieu Amalric à la vision originale et contemporaine des Derniers jours du monde selon les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu (2009). L'année suivante est synonyme de comédies: Karin Viard partage la prestigieuse affiche du Potiche de François Ozon et y retrouve Fabrice Luchini, juste après Les Invités de mon père, sorti en début d'année.
Toujours sur une note comique, Karin Viard entame l'année 2011 en donnant la réplique à François Damiens dans le nouveau film de Dany Boon, Rien à déclarer. Elle retrouve ensuite Cédric Klapisch, qui la dirige à nouveau dans la comédie dramatique Ma part du gâteau, où elle s'affiche en mère de famille au chômage aux côtés de Gilles Lellouche.
Filmographie complète de Karin Viard avec mes notes sur 20
Filmographie complète de Karin Viard avec mes notes sur 20
Parlez-moi de vous de Pierre Pinaud - Sorti en salle en 2012 16
Les Derniers jours du monde (2009), de Jean-Marie Larrieu 14
Le Code a changé (2009), de Danièle Thompson 17
Le Bal des actrices (2009), de Maïwenn 17
Baby Blues (2008), de Diane Bertrand 12
Les Randonneurs à Saint-Tropez (2008), de Philippe Harel 11
Paris (2008), de Cédric Klapisch 17
La Face cachée (2007), de Bernard Campan 17
La Vérité ou presque (2007), de Sam Karmann 14
La Tête de maman (2007), de Carine Tardieu 16
Les Ambitieux (2007), de Catherine Corsini 15
L'Enfer (2005), de Danis Tanovic 12
Les Enfants (2005), de Christian Vincent 16
Le Couperet (2005), de Costa-Gavras 16
L'Ex femme de ma vie (2005), de Josiane Balasko 12
Je suis un assassin (2004), de Thomas Vincent 12
Le Role de sa Vie (2004), de François Favrat 16
France boutique (2003), de Tonie Marshall 12
Mes copines (2003), de Anne Fassio
Embrassez qui vous voudrez (2002), de Michel Blanc 16
L'Emploi du temps (2001), de Laurent Cantet 16
Reines d'un jour (2001), de Marion Vernoux 16
Un jeu d'enfants (2001), de Laurent Tuel 13
La Parenthèse enchantée (2000), de Michel Spinosa 13
Haut les coeurs ! (1999), de Solveig Anspach 16
Les Enfants du siècle (1999), de Diane Kurys 14
Mes amis (1999), de Michel Hazanavicius 13
La Nouvelle Eve (1999), de Catherine Corsini 12
Je ne vois pas ce qu'on me trouve (1997), de Christian Vincent
Les Randonneurs (1997), de Philippe Harel 16
Où tu vas (1997), de Frederic Gélard
Fourbi (1996), de Alain Tanner
Les Victimes (1996), de Patrick Grandperret
Rouen, cinq minutes d'arret (1996), de Ingrid Gogny
Adultère, mode d'emploi (1995), de Christine Pascal
Fast (1995), de Dante Desarthe
La Haine (1995), de Mathieu Kassovitz 17
Emmène-moi (1995), de Michel Spinosa
Le Journal du séducteur (1995), de Danièle Dubroux
Le Fils préféré (1994), de Nicole Garcia
La Séparation (1994), de Christian Vincent
Une visite (1994), de Philippe Harel
Ce que femme veut... (1993), de Gerard Jumel
La Nage indienne (1993), de Xavier Durringer
Riens du tout (1992), de Cédric Klapisch 12
Max et Jérémie (1992), de Claire Devers
Delicatessen (1991), de Jean-Pierre Jeunet 17
Tatie Danielle (1990), de Etienne Chatiliez 17
25 decembre 58, 10h36 (1990), de Diane Bertrand
La Mort d'une vache (1990), de Dante Desarthe
La Perle et les cochons (1988), de Pascal Kané
L'Amour en marche (1986), de Bruno Chiche
La Goula (1986), de Roger Guillot