Ça commence par la fin de Michaël Cohen
Synopsis
Une femme, un homme, un été à Paris.
La passion, la rupture, les retrouvailles.
Une histoire d'amour dans le désordre.
L'Avis de Thibault
Michaël Cohen est un touche-à-tout. Après avoir écrit son roman publié en 2007, il a décidé de l'adapter à l'écran en tant que réalisateur mais en y tenant également le premier rôle aux côtés de sa femme Emmanuelle Béart. Un grand respect pour son auteur, qui a eu le courage de se mettre à l'écran dans une histoire d'amour pas banale.
Le film commence donc par la fin, Gabrielle et Jean, alors séparés, se sont recroisés et se retrouvent dans l'appartement de Jean pour un "face à face" dont on se demande peu à peu si il sera le dernier d'une passion chaotique ou le premier d'une vraie histoire d'amour. Ce rendez-vous est entrecoupé des images de la rencontre, de la naissance de la passion, des disputes, des retrouvailles. Pourquoi cette femme et cet homme en sont-ils arrivés là ? Il manque tous les éléments catalyseurs du quotidien qui auraient pu donner une réelle impulsion et une bonne construction au film ! Les passages entre les différents moments sont d'un tel bordélique qu'on est incapable de remettre le puzzle dans un ordre acceptable.
A l'image du film de François Ozon 5x2, ce film inverse le schéma narratif d'une histoire d'amour. Ici, la trame est constituée d'allers-retours entre le passé et le présent, comme pour mieux comprendre les ressorts de cette histoire d'amour, animée d'une passion dévastatrice. La déconstruction du récit n'a aucun sens et utilité. Ça commence par la fin et c'est bien là le problème... L'histoire de cette passion destructrice serait bien plus cohérente et prendrait davantage de force en respectant une simple chronologie. Le résultat donne surtout un gros capharnaüm. A part ça cela manque de passion, de fureur et d'émotion : les principales qualités d'un film qui parle d'amour et de rupture. L'histoire du film et calqué sur la réalité de l'amour qui lie et sépare les deux personnages : elle tourne en rond.... La douleur et le mal être des deux personnages sont complètement coupés du contexte de la vie du quotidien. La violence ainsi engendrée et la complexité des rapports au sein de ce couple n'ont donc pas de sens réel. Le film nous implique dans une histoire d'amour mais l'accroche ne se fait pas. Il faut avoir ressenti, vécu et éprouvé la passion pour ressentir le film.
Bien que Michaël Cohen ait écrit seul le roman à l'origine du film, sa femme Emmanuelle Béart a participé à l'écriture du scénario. Beaucoup de scènes sont très bavardes qui assomment d'autant plus que les dialogues sont parfois d'un ennui profond. On est tenté de regretter que le travail de scénario n'ait pas apporté plus d'onirisme ou du moins une ambiance plus troublante que la personnalité physique d'Emmanuelle Béart aurait pu servir.
Seules les lumières et les cadrages sont beaux et donne au film une atmosphère toute particulière.
Le jeu des acteurs est sincère et troublant. Emmanuelle Béart est magnifique, sensuelle et brillante de justesse. Elle attend qu'on la libère de son coeur en Hiver. Michaël Cohen nous livre une palette d'émotions.
Cette histoire autodestructrice tourne en rond et n'avance jamais. Ce film fait juste du surplace.
Quelle prétention ! Sans être inintéressant, on reste plutôt dans un effet de style.
Fiche Technique
Genre : Drame , Romance
Nationalité : Française
Réalisation : Michaël Cohen
Casting : Emmanuelle Béart, Michaël Cohen, Léopold Kraus,Jean-Paul Dubois, Jean-Marc Minéo, Meiji U Tum'Si, Vincent Patrick, Mikis Ceriex, Shane Vives, Atsara Woodward, Jean-Pierre Monnier, Jérémy Bloes, Daniel Girondeau, Alain Braconnier t Yohann Moreau
Durée : 88 min.
Année de production : 2009
Attachés de presse : André-Paul Ricci et Tony Arnoux
Date de sortie : 26 mai 2010
Synopsis
Une femme, un homme, un été à Paris.
La passion, la rupture, les retrouvailles.
Une histoire d'amour dans le désordre.
L'Avis de Thibault
Michaël Cohen est un touche-à-tout. Après avoir écrit son roman publié en 2007, il a décidé de l'adapter à l'écran en tant que réalisateur mais en y tenant également le premier rôle aux côtés de sa femme Emmanuelle Béart. Un grand respect pour son auteur, qui a eu le courage de se mettre à l'écran dans une histoire d'amour pas banale.
Le film commence donc par la fin, Gabrielle et Jean, alors séparés, se sont recroisés et se retrouvent dans l'appartement de Jean pour un "face à face" dont on se demande peu à peu si il sera le dernier d'une passion chaotique ou le premier d'une vraie histoire d'amour. Ce rendez-vous est entrecoupé des images de la rencontre, de la naissance de la passion, des disputes, des retrouvailles. Pourquoi cette femme et cet homme en sont-ils arrivés là ? Il manque tous les éléments catalyseurs du quotidien qui auraient pu donner une réelle impulsion et une bonne construction au film ! Les passages entre les différents moments sont d'un tel bordélique qu'on est incapable de remettre le puzzle dans un ordre acceptable.
A l'image du film de François Ozon 5x2, ce film inverse le schéma narratif d'une histoire d'amour. Ici, la trame est constituée d'allers-retours entre le passé et le présent, comme pour mieux comprendre les ressorts de cette histoire d'amour, animée d'une passion dévastatrice. La déconstruction du récit n'a aucun sens et utilité. Ça commence par la fin et c'est bien là le problème... L'histoire de cette passion destructrice serait bien plus cohérente et prendrait davantage de force en respectant une simple chronologie. Le résultat donne surtout un gros capharnaüm. A part ça cela manque de passion, de fureur et d'émotion : les principales qualités d'un film qui parle d'amour et de rupture. L'histoire du film et calqué sur la réalité de l'amour qui lie et sépare les deux personnages : elle tourne en rond.... La douleur et le mal être des deux personnages sont complètement coupés du contexte de la vie du quotidien. La violence ainsi engendrée et la complexité des rapports au sein de ce couple n'ont donc pas de sens réel. Le film nous implique dans une histoire d'amour mais l'accroche ne se fait pas. Il faut avoir ressenti, vécu et éprouvé la passion pour ressentir le film.
Bien que Michaël Cohen ait écrit seul le roman à l'origine du film, sa femme Emmanuelle Béart a participé à l'écriture du scénario. Beaucoup de scènes sont très bavardes qui assomment d'autant plus que les dialogues sont parfois d'un ennui profond. On est tenté de regretter que le travail de scénario n'ait pas apporté plus d'onirisme ou du moins une ambiance plus troublante que la personnalité physique d'Emmanuelle Béart aurait pu servir.
Seules les lumières et les cadrages sont beaux et donne au film une atmosphère toute particulière.
Le jeu des acteurs est sincère et troublant. Emmanuelle Béart est magnifique, sensuelle et brillante de justesse. Elle attend qu'on la libère de son coeur en Hiver. Michaël Cohen nous livre une palette d'émotions.
Cette histoire autodestructrice tourne en rond et n'avance jamais. Ce film fait juste du surplace.
Quelle prétention ! Sans être inintéressant, on reste plutôt dans un effet de style.
Fiche Technique
Genre : Drame , Romance
Nationalité : Française
Réalisation : Michaël Cohen
Casting : Emmanuelle Béart, Michaël Cohen, Léopold Kraus,Jean-Paul Dubois, Jean-Marc Minéo, Meiji U Tum'Si, Vincent Patrick, Mikis Ceriex, Shane Vives, Atsara Woodward, Jean-Pierre Monnier, Jérémy Bloes, Daniel Girondeau, Alain Braconnier t Yohann Moreau
Durée : 88 min.
Année de production : 2009
Attachés de presse : André-Paul Ricci et Tony Arnoux
Date de sortie : 26 mai 2010