Divorces de Valérie Guignabodet
Synopsis
Valentine et Alex sont mariés, avocats tous les deux, spécialistes des affaires familiales.
Dans l'exercice de leur profession, ils défendent le divorce du XXIème siècle : à l'amiable, dans la sérénité et le respect de l'autre, de préférence en garde alternée et en la famille recomposée, loin des vases casés et des atroces scènes de ménage de la génération précédente.
Jusqu'au jour où, par faute d'un banal adultère, leur couple vole en éclats. Et la réalité du divorce les rattrape : fini les beaux discours, place à la guerre...
L'avis de Thibault
Après le succulent Mariages !, Valérie Guignabodet poursuit sa déclinaison avec une suite qui n'en est pas une : Divorces. Elle profite de son nouveau film abordant le thème du couple, pour insérer quelques petits clins d'œil. La réalisatrice a conservé les prénoms d'Alex et Valentine, sans reprendre Jean Dujardin et Mathilde Seigner et l'on retrouve pour notre plus grand plaisir Marianne Groves et Frédéric Maramber , interprétant un couple en plein divorce. Elle réunit un couple inédit composé de François-Xavier Demaison et de Pascale Arbillot.
L'amour est aveugle, le mariage lui rend la vue. Fini la romance de Ben et Johanna. Puisque un couple sur trois demande le divorce, Valérie Guignabodet change son accroche et devient : Le mariage est aveugle, le divorce lui rend la vue.
Le premier n'était déjà pas une comédie pure mais plutôt une comédie dramatique, dans le second la cassure est encore plus nette. On retrouve avec délectation l'humour grinçant et rapide de la réalisatrice dans la première partie du film, la suite vire à la comédie sentimentale et familiale bien mièvre et convenue.
Ce film montre bien la guerre que se livrent certains couples durant le divorce. Le film est traité de comédie alors que c'est dans le registre dramatique qu'il est le plus réussi. Quels coups bas vont-ils inventer pour se pourrir le divorce? Les dialogues sont vifs et justes. Mais on est très loin de ceux de Mariages qui étaient plus percutants. Divorces joue sur la facilité. Totalement dépourvu d'originalité, il pousse les poncifs à l'extrême et la fin est plus que prévisible.
François Xavier Demaison prend vite la place centrale du film en y imposant son style. Son jeu est un peu trop poussé dans les situations au demeurant dramatiques notamment dans la scène de la tronçonneuse, où son personnage vient faire un massacre à la limite du pathétique. Alex débarquant veut avoir la moitié de tout, même du chien. Pascale Arbillot remplace Emmanuelle Devos, un temps pressentie. L'actrice, déjà vu chez Arthus de Penguern, est une comédienne sous exploitée au cinéma. Meilleure chez Guignabodet que chez Gad Elmaleh, elle dégage une vrai générosité. Attendons là prochainement chez Guillaume Canet et ses petits mouchoirs. On retrouve Gilles Gaston Dreyfus pour une courte apparition. C'est le seul acteur qui est présent dans tous les films de la réalisatrice. Il était ami d'Albert Dupontel dans Monique, Curé célébrant le mariage de Johanna et Benjamin, professeur d'équitation dans Danse avec lui. La logique voudrait qu'il soit un juge qui annonce les divorces. La réalisatrice nous surprend et lui confie le rôle d'un pompier adepte de ramonage de cheminées. Sa scène va devenir culte. Juliette Arnaud est sous exploitée. Cyril Couton et Brigitte Catillon sont tous les deux très convaincants. Mathias Melkuz incarne toujours les grands un peu bêtes. Et ça commence à devenir lassant. On aimerait le voir dans d'autres registres.
Une comédie qui peine à se mettre en place mais qui malgré cela possède de quoi créer une réelle tension qui ne cesse de monter.
Synopsis
Valentine et Alex sont mariés, avocats tous les deux, spécialistes des affaires familiales.
Dans l'exercice de leur profession, ils défendent le divorce du XXIème siècle : à l'amiable, dans la sérénité et le respect de l'autre, de préférence en garde alternée et en la famille recomposée, loin des vases casés et des atroces scènes de ménage de la génération précédente.
Jusqu'au jour où, par faute d'un banal adultère, leur couple vole en éclats. Et la réalité du divorce les rattrape : fini les beaux discours, place à la guerre...
L'avis de Thibault
Après le succulent Mariages !, Valérie Guignabodet poursuit sa déclinaison avec une suite qui n'en est pas une : Divorces. Elle profite de son nouveau film abordant le thème du couple, pour insérer quelques petits clins d'œil. La réalisatrice a conservé les prénoms d'Alex et Valentine, sans reprendre Jean Dujardin et Mathilde Seigner et l'on retrouve pour notre plus grand plaisir Marianne Groves et Frédéric Maramber , interprétant un couple en plein divorce. Elle réunit un couple inédit composé de François-Xavier Demaison et de Pascale Arbillot.
L'amour est aveugle, le mariage lui rend la vue. Fini la romance de Ben et Johanna. Puisque un couple sur trois demande le divorce, Valérie Guignabodet change son accroche et devient : Le mariage est aveugle, le divorce lui rend la vue.
Le premier n'était déjà pas une comédie pure mais plutôt une comédie dramatique, dans le second la cassure est encore plus nette. On retrouve avec délectation l'humour grinçant et rapide de la réalisatrice dans la première partie du film, la suite vire à la comédie sentimentale et familiale bien mièvre et convenue.
Ce film montre bien la guerre que se livrent certains couples durant le divorce. Le film est traité de comédie alors que c'est dans le registre dramatique qu'il est le plus réussi. Quels coups bas vont-ils inventer pour se pourrir le divorce? Les dialogues sont vifs et justes. Mais on est très loin de ceux de Mariages qui étaient plus percutants. Divorces joue sur la facilité. Totalement dépourvu d'originalité, il pousse les poncifs à l'extrême et la fin est plus que prévisible.
François Xavier Demaison prend vite la place centrale du film en y imposant son style. Son jeu est un peu trop poussé dans les situations au demeurant dramatiques notamment dans la scène de la tronçonneuse, où son personnage vient faire un massacre à la limite du pathétique. Alex débarquant veut avoir la moitié de tout, même du chien. Pascale Arbillot remplace Emmanuelle Devos, un temps pressentie. L'actrice, déjà vu chez Arthus de Penguern, est une comédienne sous exploitée au cinéma. Meilleure chez Guignabodet que chez Gad Elmaleh, elle dégage une vrai générosité. Attendons là prochainement chez Guillaume Canet et ses petits mouchoirs. On retrouve Gilles Gaston Dreyfus pour une courte apparition. C'est le seul acteur qui est présent dans tous les films de la réalisatrice. Il était ami d'Albert Dupontel dans Monique, Curé célébrant le mariage de Johanna et Benjamin, professeur d'équitation dans Danse avec lui. La logique voudrait qu'il soit un juge qui annonce les divorces. La réalisatrice nous surprend et lui confie le rôle d'un pompier adepte de ramonage de cheminées. Sa scène va devenir culte. Juliette Arnaud est sous exploitée. Cyril Couton et Brigitte Catillon sont tous les deux très convaincants. Mathias Melkuz incarne toujours les grands un peu bêtes. Et ça commence à devenir lassant. On aimerait le voir dans d'autres registres.
Une comédie qui peine à se mettre en place mais qui malgré cela possède de quoi créer une réelle tension qui ne cesse de monter.
Petit Bonus
Lorsque Valentine rentre dans son appartement. La babysitter regarde à la télévision, le deuxième film de la réalisatrice : Mariages !.
Fiche Technique
Genre : Comedie Romantique
Nationalité : Française
Réalisation : Valérie Guignabodet
Casting : François-Xavier Demaison, Pascale Arbillot, Mathias Mlekuz, Brigitte Catillon, Juliette Arnaud, Zinedine Soualem, Cyril Couton, Nathalie Corré, Serge Hazanavicius, Genevieve Casile, Gilles Gaston-Dreyfus, Valentine Bouly, Julie Quehen, Frédéric Maranber et Marianne Groves
Durée : 110 min
Année de production : 2009
Attachée de presse : BCG
Date de sortie : 14 octobre 2009
Fiche Technique
Genre : Comedie Romantique
Nationalité : Française
Réalisation : Valérie Guignabodet
Casting : François-Xavier Demaison, Pascale Arbillot, Mathias Mlekuz, Brigitte Catillon, Juliette Arnaud, Zinedine Soualem, Cyril Couton, Nathalie Corré, Serge Hazanavicius, Genevieve Casile, Gilles Gaston-Dreyfus, Valentine Bouly, Julie Quehen, Frédéric Maranber et Marianne Groves
Durée : 110 min
Année de production : 2009
Attachée de presse : BCG
Date de sortie : 14 octobre 2009