Le cinéma de Thibault

Le cinéma de Thibault

La Disparition d'Alice Creed, le 5 janvier 2011 en DVD ***

La Disparition d'Alice Creed, le 30 juin au cinéma ***
 
La Disparition d'Alice Creed de J Blakeson

Synopsis


Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?

L'Avis de Thibault

La disparition d'Alice Creed est le premier long métrage réalisé par J Blakeson. Egalement scénariste de The Descent : Part 2 en 2009, le réalisateur aime jouer avec le public et le film s'en ressent.

L'histoire de base n'est pas très originale. On y voit deux hommes acheter du gros matériel de bricolage et s'attaquer à la transformation radicale d'un appartement en ce qui semble être... une cellule avec isolation phonique et quadruples verrous. Puis une fois prêts, les deux kidnappeurs passent à l'action : l'enlèvement d'Alice Creed. L'enlèvement ne va durer que quelques secondes, pour revenir dans la chambre où les malfaiteurs prennent leur victime en photo pour demander une rançon.

Le film commence de façon très brute par une scène d'introduction de 10 minutes sans aucun dialogue mais qui paradoxalement est incroyablement riche en informations. Cette distribution d'effets de surprises et de rebondissement tout au long de l'histoire a quelque de chose de vraiment génial. Du coup cette histoire un peu banale devient une histoire vraiment géniale. Les scénaristes parviennent à tenir le suspens jusqu'à la fin, en y ajoutant même de l'humour noir. Les rapports de force entre les différents protagonistes semblent bien établis. Le réalisateur a malmené les codes pour mieux surprendre le spectateur et brouiller les pistes au fur et à mesure de l'intrigue.

Le propos du film est la confiance et l'amour : celui d'une file et de son père, d'un amant et de son mec, ou d'un jeune homme avec sa copine. Qui aime qui, qui dit vrai ? Un lieu, trois personnages, trois logiques différentes. Mais chacun des personnages vont un à un tourner l'action à leur sauce, ceci entrainant toute l'intrigue. On se laisse surprendre par ce qui arrive et on est surpris par l'imprévisible et les quiproquos qui pimentent le film. On va de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement. La réalisation limpide et la caméra souvent en mouvement donnent un rythme plaisant au film

Les acteurs sont tous les trois épatants. 2010 est l'année de Gemma Arterton. Nouvelle valeur sûre du cinéma britannique et après s'être illustrée dans des grosses productions américaines (Quantum of solace, Le choc des titans, Prince of Persia) la voilà de retour chez elle, dans un film plus intimiste où elle démontre tout son talent. Elle nous livre une prestation impressionnante de réalisme et d'implication. Arterton confirme tout le bien qu'on pensait d'elle. Eddie Marsan livre une très bonne performance qui depuis Be Happy ne cesse d'enchaîner les films. Martin Compston est la révélation du film. Il est très convaincant.

La disparition d'Alice Creed est donc un premier petit film bien sympathique qui prouve une nouvelle fois la bonne santé et l'originalité du cinéma britannique. Ce film vous prend à la gorge et ne vous lâche plus. Alice va t-elle s'en sortir ou pas ? Qui dit vrai ? Qui dit faux ?

Fiche Technique

Genre : Thriller

Nationalité : Britannique

Réalisation : J Blakeson

Casting : Gemma Arterton, Eddie Marsan et Martin Compston

Durée : 100 min.

Année de production : 2009

Titre original : The Disappearance of Alice Creed

Attachés de presse : Céline Petit et Clément Rebillat

Date de sortie : 30 juin 2010
 
 


03/07/2010
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